EN SAVOIR PLUS SUR KEA

 
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Kéa, l’île des Athéniens

Lorsque le ferry arrive à Korissia, le port de Kéa, il n’y a pas foule sur le quai. À la différence d’autres îles des Cyclades, ici, vous ne serez pas alpagués par les représentants d’agences de voyages cherchant à vous vendre des excursions touristiques ou par des propriétaires proposant des chambres à louer pour la nuit. L’île est tranquille et n’attire pas ou peu les touristes internationaux, notamment en raison de l’absence de liaison avec le port du Pirée (à Athènes, les bateaux partent du port de Lavrio). Kea est donc nettement moins visitée que les autres îles des Cyclades.

Kea est fréquentée essentiellement par une clientèle grecque aisée et nombre d’habitants de la capitale disposent d’une résidence secondaire sur l’île. Les Athéniens s’y rendent le week-end afin de trouver un peu de fraîcheur et de calme. Les habitués de Kéa viennent ici pour se détendre et savourer plats et vins locaux en bord de mer ou sur la terrasse de leurs villas.

Le Titanic de Kea

Deux épaves sont échouées dans les eaux de Kéa. La plus célèbre est le paquebot Britannic, sorti tout comme le Titanic des chantiers navals de la White Star Line. Il servait de bateau-hôpital à l’armée britannique au cours de la Première Guerre Mondiale. Pour des raisons encore inconnues à ce jour, il a coulé au large de Kéa le 21 novembre 1916 et a été englouti dans les eaux de la mer Egée en une heure. Heureusement, la plupart des soldats ont été secourus et peu de pertes humaines ont été déplorées.

L’épave du Britannic a été explorée en 1975 par les équipes du commandant Cousteau. Il s’agit de l’une des plus grandes épaves de la Méditerranée.

 
Manon Lestringant